L'été dernier
Le film incandescent qui a enflammé le dernier Festival de Cannes.
Anne, avocate renommée, vit en harmonie avec son mari Pierre et leurs filles de 6 et 7 ans. Un jour, Théo, 17 ans, fils de Pierre d’un précédent mariage, emménage chez eux. Peu de temps après, il annonce à son père qu’il a une liaison avec Anne. Elle nie.
Bande-annonce
Presse
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Un film cruel et sans échappatoire avec une Léa Drucker impressionnante.
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Un film aussi rigoureux dans son écriture que sa plasticité.
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Catherine Breillat retrouve l’inspiration avec un sujet délicat qu’elle traite avec finesse,dévoilant un sens de la nuance dans la caractérisation des personnages. Encore un grand rôle pour Léa Drucker.
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10 ans après son dernier film (Abus de faiblesse), la cinéaste fait un retour gagnant avec ce portrait complexe et sulfureux d'une quinquagénaire. Son récit, vif et subtil, captive de bout en bout.
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Naviguant avec une finesse remarquable dans les nuances et les contrastes, Catherine Breillat dessine un portrait de femme à la fois sensoriel et clinique.
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Un sujet aussi malaisant que passionnant à explorer.
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D'une sensualité solaire, la comédie de moeurs cache en réalité une tragédie.
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Évidemment transgressif, le film capture un amour interdit sans jamais questionner l’âge de ses deux personnages.
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Choisir Léa Drucker dans un rôle maternel ambivalent à souhait, milf et monstre à la fois, est une trouvaille jubilatoire.
Générique
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Réalisatrice
Catherine Breillat
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Scénaristes
Pascal Bonitzer, Catherine Breillat, Maren Louise Käehne et May el-Toukhy
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Durée
1h44
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Pays
France
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Date de sortie
13 septembre 2023
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Distributeur
Pyramide Distribution
Acteurs et actrices
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Léa Drucker → Anne
Olivier Rabourdin → Pierre
Clotilde Courau → Mina
Samuel Kircher → Théo
Serena Hu → Serena
Angela Chen → Angela
Filmographie
Pour aller plus loin

Entretien avec Catherine Breillat, réalisatrice
À l’origine de L’Été dernier, il y a un film danois : Queen of hearts… Pourquoi avoir eu envie d’en faire un remake ?
C’est une idée de Saïd Ben Saïd. Il m’a envoyé un petit mot en me rappelant que l’on s’était rencontré au festival de Belfort trois ans auparavant et me disant qu’il venait de racheter les droits de remake d’un film danois et pensait que je ferais mieux que l’original ! âge de la puberté et des premières histoires d’amour ?
À ce moment-là, j’étais au fond du trou. Je n’avais plus envie de faire du cinéma. Je pense que j’étais aussi en dépression larvée, je suis quand même en très mauvais état physique. Etre hémiplégique, ce n’est pas simple...

Entretien avec Léa Drucker, actrice
Comment êtes-vous arrivée dans l’univers de Catherine Breillat ?
L’intuition de notre association vient de Saïd Ben Saïd, le producteur du film. De ce que j’ai compris, Catherine ne connaissait pas bien mon travail. Moi-même, je n’étais pas sûre de pouvoir m’intégrer à son univers, je me disais que ça allait vraiment dépendre de notre rencontre, qui s’est d’abord faite par téléphone.
Et puis je l’ai rencontrée physiquement. Je voyais bien qu’elle m’observait en même temps que je lui disais combien j’aimais le scénario. Je n’ai pas beaucoup parlé, je l’ai surtout laissée me raconter comment elle voulait filmer certaines scènes, ses points de vue sur le cinéma, son amour pour le Caravage et pour les tableaux du XVIIème. Elle a vraiment partagé avec moi toute sa vision du cinéma, la vision de ce qu’elle avait envie de faire. Et ensuite tout s’est enclenché, de manière très simple.