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Banel & Adama

Un conte d'amour absolu.


Banel et Adama s’aiment. Ils vivent dans un village éloigné au Nord du Sénégal. Du monde, ils ne connaissent que ça, en dehors, rien n’existe. Mais l’amour absolu qui les unit va se heurter aux conventions de la communauté. Car là où ils vivent, il n’y a pas de place pour les passions, et encore moins pour le chaos.

Bande-annonce

Presse

  • La jeune réalisatrice sénégalaise navigue avec élégance enre visions oniriques et tentative d'un récit subtilement fantastique.

  • Entre le conte et la tragédie, un premier film surprenant, tourné en langue peule.

  • Saturé de soleil et de symbolisme, Banel & Adama garde le cap, arrimé à son héroïne peu aimable donc intéressante.

  • Ce premier film poétique propose un autre choix que la cinéma africain naturaliste et dessine le portrait d'une héroïne loin des archétypes souvent associés aux femmes africaines.

  • Le film séduit surtout par le palpitant récit d'émancipation féminine qu'il propose.

Générique

  • Réalisatrice

    Ramata-Toulaye Sy

  • Scénariste

    Ramata-Toulaye Sy

  • Durée

    1h27

  • Pays

    France, Sénégal

  • Date de sortie

    30 août 2023

  • Distributeur

    Tandem 


Acteurs et actrices

  • Khady Mane → Banel

    Mamadou Diallo → Adama

    Binta Racine Sy → la mère

    Moussa Sow  → Racine

    Ndiabel Diallo → Coudy

    Oumar Samba Dia → Abou Dia

    Amadou Ndiaye → Malik


Filmographie

  • 1er film

Pour aller plus loin

Entretien avec Ramata-Toulaye Sy, réalisatrice

Banel & Adama est le fruit de votre travail de fin d’études à La Fémis. Racontez-nous sa genèse…

J’avais envie d’écrire une grande d’histoire d’amour tragique ; une histoire dans laquelle chacun pourrait se reconnaître. Et je voulais qu’elle se déroule au Sénégal, pays dont mes parents sont originaires. J’y voyais là un geste politique. Le mot est fort, j’en conviens, mais il me semble qu’il est approprié. À l’époque où je travaillais sur le scénario, j’ai eu la sensation que la plupart des films africains contemporains que je découvrais traitaient de la violence, de la guerre, de terrorisme, de pauvreté… tout cela sous une forme naturaliste. Le cinéma de genre avait du mal à trouver sa place : bien sûr, il y avait quelques propositions, mais très peu. C’est à partir de cette réflexion que mon envie d’un film universel, qui parlerait aux africains mais pas seulement, s’est imposée. Je suis passionnée par la littérature depuis mon enfance, et je rêvais d’une grande tragédie, mêlée à du réalisme magique, à de la poésie mais aussi aux codes du conte. Mon envie était d’inventer un personnage aussi mythique que Médée ou Phèdre. Bien sûr, l’Afrique possède énormément de figures de fiction connues mais aucune qui dépasse les frontières du continent. L’universalité est une notion capitale pour moi.