Marie Amachoukeli explore avec tendresse l’amour d’une petite fille, Cléo, pour sa nounou cap-verdienne, Gloria.
Cléo a tout juste six ans. Elle aime follement Gloria, sa nounou qui l’élève depuis sa naissance. Mais Gloria doit retourner d'urgence au Cap-Vert, auprès de ses enfants. Avant son départ, Cléo lui demande de tenir une promesse: la revoir au plus vite. Gloria l’invite à venir dans sa famille et sur son île, passer un dernier été ensemble.
Bande-annonce
Presse
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Pudique et subtile, cette chronique estivale à hauteur d’enfant séduit par la douceur avec laquelle elle capte ces tourments enfantins.
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Entre chronique et album de famille, le film est délicat et détaillé. Comme une miniature en peinture, un tanagra en sculpture.
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Un film simple, humaniste, qui n’a pour seul objet que d’appréhender la relation quasi filiale entre une nourrice et une enfant. Le récit ne recherche ni effet d’annonce, ni pathos.
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Un récit sobre, tendre et déchirant.
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Marie Amachoukeli signe un premier long en solo très touchant et d’une grande délicatesse.
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Solaire, cruel et bouleversant : une pépite.
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Centré sur des instants de bonheur aussi fugaces qu'indélébiles, le film fait superbement ressentir le vertige des sacrifices sentimentaux.
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Un film aussi poignant que délicat.
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Difficile de résister au tendre duo qui fait la force et la douceur de ce mélo mêlé de soleil.
Générique
Acteurs et actrices
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Louise Mauroy-Panzani → Cléo
Ilça Moreno Zego → Gloria
Abnara Gomes Varela → Fernanda
Fredy Gomes Tavares → César
Arnaud Rebotini → Arnaud, le père
Domingos Borges Almeida → Joachim
Marc Lafont → L'ophtalmologue
Bastien Ehouzan → Le professeur
Delfi Rodrigues Dos Sanches → Le pêcheur
Manuel José Sovares → L'investisseur
Denis Ortega Acevedo → Le gynécologue
Filmographie
Pour aller plus loin
Entretien avec Marie Amachoukeli, réalisatrice
Le film est dédié à Laurinda Correia, qui est‑elle?
Laurinda est la femme qui s’est occupée de moi quand j’étais petite, elle était la concierge de l’immeuble où je vivais. Elle était issue de l’immigration portugaise, et j’ai vécu une grande partie de mon enfance dans sa loge avec ses enfants. Quand j’avais six ans, elle m’a annoncé qu’elle retournait au pays avec son mari pour ouvrir un établissement et refaire sa vie auprès des siens. Ça a été la première grande déflagration de ma vie. Aujourd’hui, on est toujours en contact, on s’envoie des cartes, elle me souhaite mes anniversaires et quand je vais dans sa maison au Portugal il y a des photos de moi au milieu de celles de ses enfants et petits-enfants. Elle continue de m’appeler « ma fille ».