Yannick

Vous n‘allez pas oublier Yannick…

En pleine représentation de la pièce « Le Cocu », un très mauvais boulevard, Yannick se lève et interrompt le spectacle pour reprendre la soirée en main...

Bande-annonce

Presse

Tourné en 6 jours et resserré sur un peu plus d'une heure, Yannick ne manque pas de surprendre. Dupieux prend tout le monde par surprise en sortant ce film cet été. Raphaël Quenard livre ici une prestation fascinante, tour à tour hilarant, inquiétant et émouvant.
Un huis clos corrosif sur la France en colère. Les acteurs sont formidables.
Dans son film tourné dans le huis clos d’un théâtre parisien, le cinéaste fait surgir, en même temps qu’une bulle d’étrangeté, la figure du spectateur "moyen", ignoré par le cinéma d’auteur.
Quenard se montre à la hauteur du cadeau qui lui a été fait. Tant dans le monologue que dans les échanges avec ses partenaires (Pio Marmaï, Blanche Gardin, Sébastien Chassagne, les interprètes de la pièce, tous impeccables), la générosité domine son interprétation riche en nuances subtiles tant dans la comédie pure que dans un registre plus émotionnel.
Quentin Dupieux effectue un strike. Cela faisait un moment qu’on n’avait pas autant ri.
Quentin Dupieux se réinvente encore avec une contribution aussi loufoque que profonde sur la tyrannie du divertissement.
Drôle, méchant, tendu, étonamment émouvant, un grand cru de Quentin Dupieux, porté par l'humanité dingue de l'acteur Raphaël Quenard.
Un petit film vif et malin. Le meilleur de Quentin Dupieux.