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Mad God

Un voyage dans l'imaginaire d'un créateur de génie : une expérience de cinéma incomparable ! 


Un Assassin surgit des abysses dans une cloche à plongée et s’enfonce au cœur d’un univers infernal peuplé de créatures mutantes et de scientifiques fous. Bientôt capturé, il devient la victime du monde qu’il est chargé de détruire… 

Mad God est le deuxième long-métrage de Phil Tippett, grand maître des effets spéciaux et spécialiste de la stopmotion, à qui l’on doit les créatures les plus mémorables du cinéma hollywoodien des quarante dernières années (de Jabba le Hutt de Star Wars aux insectes géants de Starship Troopers). Commencé à la fin des années 1980 pour être achevé trois décennies plus tard, Mad God est une expérience de cinéma époustouflante qui repousse les limites de l’imagination et s’affranchit de toute notion de récit.

Influencé aussi bien par la peinture de Jérôme Bosch que par le cinéma de Stanley Kubrick, en passant par les films d’animation du Tchèque Karel Zeman, ce magnum opus dresse le portrait en creux de Phil Tippett, sa personnalité, son univers et son style inimitable. 

En cela, Mad God est un formidable hommage à l’animation image par image dite « stop-motion », chaque décor et créature étant fabriqué à la main et minutieusement animé à l’aide de techniques traditionnelles, aujourd’hui supplantées par le numérique. 

Chef-œuvre d’une liberté totale, Mad God est un voyage post-apocalyptique à la dimension du grand écran !

Bande-annonce

Presse

  • Plus de trois décennies pour porter à l’écran toutes les obsessions du créateur, qui livre ici davantage une succession d’images fulgurantes qu’un scénario bien construit.

  • Pionnier des effets spéciaux à Hollywood, Phil Tippett livre un premier film d’animation radical, flirtant avec l’horreur.

  • Mad God honore les attentes placées en un projet aussi démesuré et les prend dans le même temps à rebours. C'est tout autant un testament, un requiem, un baptême, une résurrection.

  • Phil Tippett rend ici hommage à l'expressionnisme, au Fritz Lang de Metropolis, au Chaplin des Temps modernes, au monolithe de 2001, à Alien... Son monde, sans lumière et sans paroles, est inoubliable.

  • Une odyssée trippante qui affirme la force de la technique et de l'artisanat du cinéma.

Générique

  • Réalisateur

    Phil Tippett

  • Scénariste

    Phil Tippett

  • Durée

    1h24

  • Pays

    Etats-Unis

  • Date de sortie

    26 avril 2023

  • Distributeur

    Carlotta Films


Acteurs et actrices

  • Alex Cox 

    Niketa Roman 

    Satish Ratakonda

    Harper Taylor

    Brynn Taylor

    Hans Brekke

    Brett Foxwell

    Jake Freytag

    Harper Gibbons

    Tom Gibbons

    Tucker Gibbons


Filmographie

Pour aller plus loin

Phil Tippett

D’où vous est venue l’idée de DALVA ?

Fondateur de Tippett Studio, Phil Tippett est un pionnier dans le domaine de l’animation et des effets visuels. Ses créations ont inspiré des générations de cinéphiles et de réalisateurs. Sa carrière s’étend sur près de 50 ans et comprend deux Oscars®, un BAFTA, deux Emmy Awards, ainsi que les prestigieux prix Winsor McCay et Georges Méliès...

Un projet au long cours

C’est après avoir travaillé sur RoboCop 2 (Irvin Keshner, 1990) que Phil Tippett a l’idée de Mad God. Après avoir esquissé et créé quelques créatures et décors, il tourne les premières scènes du film avec son équipe de Tippett Studio, dont le plan de la Bête attachée à une table ainsi qu’un travelling sur les Shitmen marchant dans une ville souterraine...

Mad God par Phil Tippett

« Impossible de décrire Mad God. Pour moi, c’est comme créer un récit que le public va lui-même compléter. Tous les objets sont très identifiables du point de vue de notre expérience quotidienne, mais ils sont assemblés de manière plutôt brisée et reconfigurée. Je ne dirais pas que c’est surréaliste – disons qu’on aurait recours à un cadre de référence de l’ordre de l’inconscient pour construire des choses. La forme finale de Mad God, c’est le souvenir qu’on en a après visionnage ; c’est comme se réveiller et explorer le souvenir d’un rêve qu’on vient de faire. C’est ça, l’expérience. Pas le film lui-même – le film est seulement un moyen d’y parvenir...