Skip to main content

1516. La légende dit que le roi d’Alger avait une femme nommée Zaphira...


Algérie, 1516. Le pirate Aroudj Barberousse libère Alger de la tyrannie des Espagnols et prend le pouvoir sur le royaume. Selon la rumeur, il aurait assassiné le roi Salim Toumi, malgré leur alliance. Contre toute attente, une femme va lui tenir tête : la reine Zaphira. Entre histoire et légende, le parcours de cette femme raconte un combat, des bouleversements personnels et politiques endurés pour le bien d'Alger. 

Il y a un véritable plaisir à découvrir La dernière reine, plaisir qui tient beaucoup à la sensation d'être face à un projet inédit : un film d'aventures ambitieux, historique et romanesque, mettant en lumière un personnage féminin contesté dont les récits officiels n'ont jamais su trancher s'il tenait de la légende ou de la réalité. Immersion dans l'Algérie du XVIe siècle superbement reconstituée, La dernière reine est d'une grande générosité. S'y mêlent l'épique et l'intime, les batailles et les jeux de pouvoirs, la situation politique et les destins individuels. S'il assume pleinement son aspect spectaculaire et flamboyant, il n'oublie pas pour autant l'humanité de ses protagonistes, leurs choix face à des enjeux qui les dépassent et leurs contradictions. Pour leur premier long-métrage, Damien Ounouri et Adila Bendimerad – qui interprète également Zaphira – nous ouvrent les portes d'un pan méconnu de l'histoire algérienne : palpitant, La dernière reine nous emplit l'esprit, le cœur et les yeux.

Bande-annonce

Presse

  • Tableau vibrant d’une héroïne du passé entre réalité et légende, La dernière Reine nous régale de costumes d’époque et de décors somptueux, de scènes de combat bien chorégraphiées, de figures féminines déterminées, le tout entre sang, chair et os. Une sorte de tragédie shakespearienne qui fait la lumière sur une période de l’Histoire de l’Algérie jamais représentée au cinéma.

  • Ce premier film audacieux et hautement romanesque est  fait d’affrontements sanglants, de complots, de manipulations et d’enjeux politiques, si bien qu’on a un peu l’impression d’être en face d’une tragédie shakespearienne et d’un épisode de Game of Thrones en même temps.

  • Une épopée somptueuse, portée par la figure puissante et subtile d'une femme en rébellion.

  • Tourné entièrement sur place, ce film d'aventures à l'ancienne est visuellement somptueux.

  • Le film expose face aux hommes quelques belles et courageuses figures féminines. Ce sont ces combats qe croise et juxtapose, dans la fièvre et le désir, La dernière Reine - vestige d'une splendeur effacée à laquelle le film nous rappelle.

  • Rarement un film algérien aura-t-il autant embrassé les nœuds de l’histoire, tant intime que politique, au cœur d’une fresque majestueuse, où la douleur relève de la beauté.

  • Interprété avec fougue, un défi relevé avec fougue.

Générique

  • Réalisateurs

    Damien Ounouri et Adila Bendimerad

  • Scénaristes

    Adila Bendimerad et Damien Ounouri

  • Durée

    1h50

  • Pays

    AlgérieFrance

  • Date de sortie

    19 avril 2023

  • Distributeur

    Jour2Fête


Acteurs et actrices

  • Nadia Tereszkiewicz → Astrid laScandinave

    Dali Benssalah → Pirate Barbarossa

    Adila Bendimerad → Zephira

    Fethi Nouri → Khaled Toumi

    Imen Nouel → Chegga

    Dimitri Boetto → Ishak

    Mohamed Tahar Zaoui → Roi Salim Toumi


Filmographie

Pour aller plus loin

Entretien avec Damien Ounouri et Adila Bendimerad, réalisateurs

Comment est né votre film : La Dernière reine ?

Adila Bendimerad : Par la découverte au travers d’un livre sur l’Algérie et ses personnages célèbres, de Zaphira, l’épouse d’un roi, dont l’histoire oscillait entre légende et réalité. Très vite je me suis aperçue que ce personnage fut contesté puis soutenu à travers les siècles par historiens et chroniqueurs. A chaque fois qu’il est question d’elle, il y a un immense désir mêlé d’une remise en question de son existence. Je me suis intéressée à ce « nœud » comme une possibilité de faire surgir la question de l’effacement des femmes dans l’Histoire et la force d’évocation de la légende à une époque cruciale et jamais représentée de l’Histoire d’Alger. Qu’elle soit légende ou réalité, cette femme continue de marquer l’imaginaire des Algériens. J’en ai parlé à Damien et nous avons décidé de donner à ce projet une envergure cinématographique...