Le prix du passage
Un thriller social et d'actualité
Bande-annonce
Presse
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Le troisième film de Thierry Binisti explore avec réalisme le destin d’un migrant et d’une serveuse de bar qui décident de s’entraider. Palpitant.
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Le début d’un engrenage, d’une histoire, d’un thriller social dont on craint un moment qu’il ne bascule dans le convenu mais qui nous surprend jusqu’au bout.
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Les protagonistes ont à peine le temps de reprendre leur souffle qu’ils sont précipités à nouveau vers la fatalité du drame. Le cinéaste redonne identité et fierté à ces anonymes trop souvent réduits à des données statistiques.
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Le Prix du passage évite la piste trop évidente de la romance entre Walid et Natacha, mais explore avec finesse leur lien ambivalent noué autour d’une aide rétribuée.
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Le Prix du passage a beaucoup de qualités : cette description quasi documentaire du monde des migrants dans le Calaisis ; ces décors de littoral portuaire ou dunaire bruts de décoffrage ; cette confrontation des désarrois qui fait exploser les barrières morales ; et cette volonté du réalisateur Thierry Binisti de marier la chronique sociale à des enjeux le rapprochant du thriller.
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Sur le sujet déjà vu de l’aide apportée aux clandestins, Thierry Binisti privilégie le dynamisme et l’action à l’habituel naturalisme plus ou moins militant.
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Thierry Binisti, réalisateur prolifique de fictions télévisées mais plutôt rare au cinéma [...], a trouvé le bon dosage entre drame social et thriller.
Générique
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Réalisateur
Thierry Binisti
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Scénaristes
Sophie Gueydon et Pierre Chosson
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Durée
1h40
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Pays
France
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Date de sortie
122 avril 2023
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Distributeur
Diaphana
Acteurs et actrices
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Alice Isaaz → Natacha
Adam Bessa → Walid
Ilan Debrabant → Enzo
Catherine Salée → Irène
Samy Lechea → Yassine
Carole Franck
Filmographie
Pour aller plus loin
Entretien avec Thierry Binisti, réalisateur
Quel est le point de départ du Prix du passage ?
À l’origine du projet, il y a l’expérience que la scénariste Sophie Gueydon a eue d’abord à Paris puis dans le Nord de la France, près de Calais. Elle y a passé beaucoup de temps, en travaillant dans des associations, et en nouant des liens avec les migrants qu’elle a rencontrés. Son propre vécu, sur place, nous a été précieux à la fois pour l’écriture et la fabrication du film même s’il a fallu réactualiser le récit après le démantèlement de la « jungle »...