Sept hivers à Téhéran
"Il y a des films. Et puis il y a ce film. Un choc." " - l'Obs
Bande-annonce
Presse
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Au final, c’est tout un système qui est dénoncé ici, au travers d’un documentaire implacable. Pudique jusqu’au bout, le film résonne comme un cri d’alarme particulièrement d’actualité.
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On connaît l'issue tragique de ce drame. Et pourtant, allez comprendre, pendant les 1h37 de ce documentaire saisissant, qui condense sept années d'une bataille acharnée, on ne perd pas espoir. Ce documentaire-vérité fait de chaque spectateur un proche de Reyhaneh, dont la vaillance, la grandeur d'âme et le beau visage souriant ajoutent à notre émotion. Ajoutent surtout à la révolte et l'héroïsme, aujourd'hui, des femmes iraniennes qui résistent.
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Un documentaire édifiant et glaçant, sidérant et révoltant !
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Le film, d'une intensité inouïe, décrypte à travers ce récit intime et poignant l'effroyable réalité du système juridique iranien.
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Le film, foisonnant et concis, construit un récit à plusieurs voix.
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Ce documentaire bouleversant, témoignant d'une injustice absolue, expose à vif les raisons de la révolte des femmes d'Iran, remontant aux racines du mal - ou du mâle -iranien.
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Un documentaire terrifiant sur la façon dont l'Iran continue de traiter les femmes
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Ce documentaire d’une grande force se regarde comme un fiction faite à partir d’extraits d’archives et de vidéos familiales, agrémentées de témoignages poignants et émouvants auxquels le spectateur ne peut rester insensible.
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Sept hivers à Téhéran, film de mémoire, déroule les années et les combats de Reyhaneh Jabbari jusqu’à sa mort. Il lui redonne une présence, sa voix et son éternité.
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La famille de Reyhaneh Jabbari, pendue en 2014 pour avoir poignardé un homme qui tentait de la violer, témoigne dans le premier long-métrage de l’Allemande Steffi Niederzoll. Un cri dans la nuit des femmes en Iran.
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Un documentaire implacable et édifiant.
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Le constat terrifiant d’un système où les femmes n’ont aucun droit.
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Un long métrage qui résonne fort.
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Sept hivers à Téhéran, auréolé de deux prix à la dernière Berlinale, est une secousse. Émotionnelle et politique.
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Ce documentaire-choc retrace le combat perdu de Reyhaneh Jabbari, 19 ans, condamnée à mort et exécutée en 2014 pour avoir tué l’homme qui voulait la violer. Un symbole pour toutes les femmes iraniennes qui résonne avec l’actualité de la contestation.
Pour aller plus loin
Les protagonistes
REYHANEH JABBARI
Née le 6 novembre 1987, Reyhaneh Jabbari est la fille aînée de Shole Pakravan et Fereydoon Jabbari. Elle a grandi avec ses sœurs à Téhéran dans une famille aimante, protectrice, et tournée vers les arts. Elle a étudié l’informatique tout en travaillant à mitemps comme décoratrice d’intérieur pour un ami de la famille. Jeune femme moderne, Reyhaneh avait des rêves et des projets ambitieux...
Entretien avec la réalisatrice Steffi Niederzoll
Quand avez-vous entendu parler pour la première fois du cas de Reyhaneh Jabbari ? Aviez-vous déjà un lien avec l’Iran ?
J’ai appris l'histoire de Reyhaneh par la presse, en 2014. Son cas a eu une couverture médiatique importante en Allemagne, où vivait l’un de ses oncles. À cette époque, son histoire était seulement l’une des nombreuses histoires déchirantes que rapportaient les journaux. Puis, en 2016, par l’intermédiaire de mon compagnon iranien de l’époque, j’ai rencontré le cousin de Shole et sa femme à Istanbul – ils avaient fui l’Iran et étaient coincés en Turquie. Ils essayaient de sauver des vidéos, filmées clandestinement, liées à l’affaire de Reyhaneh...
Entretien avec la mère de Reyhaneh Jabbari, Shole Pakravan
Comment avez-vous su que vous pouviez confier votre histoire à Steffi Niederzoll ?
J’ai rencontré plusieurs personnes qui voulaient faire un film à partir de notre histoire. A chaque fois j’ai accepté, mais après quelques semaines ou quelques mois, des signes m’ont indiqué que je ne pouvais finalement pas leur faire confiance. Et j’ai mis fin au projet. Au début, j’ai craint que ce soit la même chose avec Steffi. Mon cousin m’a mis en contact avec elle et je lui ai fait confiance, mais j’avais quand même ma propre expérience. Quand j’ai finalement rencontré Steffi, j’ai vu qu’elle était différente. Je savais que c’était la bonne personne. Nous nous sommes rencontrées plusieurs fois et à chaque fois je lui donnais des matériaux pour travailler. J’attendais de voir ce qu’elle en ferait. Elle était très transparente, très claire. Désormais je lui fais autant confiance qu’à mes propres filles...