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Everything Everywhere All At once

Un ovni fascinant.


Evelyn Wang est à bout : elle ne comprend plus sa famille, son travail et croule sous les impôts… Soudain, elle se retrouve plongée dans le multivers, des mondes parallèles où elle explore toutes les vies qu’elle aurait pu mener. Face à des forces obscures, elle seule peut sauver le monde mais aussi préserver la chose la plus précieuse : sa famille. Ceci n’est pas un film mais une véritable tornade qui embarque toute personne posant ces yeux dessus. Everything Everywhere All at Once décape avec virtuosité tous les thèmes de la popculture de ces dernières années. Sous des apparences de course poursuite fantastique, les auteurs proposent une histoire où ceux qui incarnent vraiment l’Amérique moyenne sont les héros de ce jeu d’arcade contre la mort. La réalisation est d’une modernité inégalable, d’un fun bien cool et bien intelligent. Ne pas oublier que la saveur de ce met cinématoludique est poussée à la perfection par le jeu énergique et puissant de Michelle Yeoh, d’une Jamie Lee Curtis à son sommet, et du retour de Ke Jui Quan (Demi-Lune dans Indiana Jones) dans le rôle du mari tantôt dépassé tantaôt en brute de kun-fu sauveur du monde... Ce film fait rentrer tous les spectateurs par la grande porte du cinéma, on est bien, on en veut plus et on reprend un 2e ticket sans poser de question. C’est du très lourd.

Bande-annonce

Presse

  • Un film qui réussit le tour de force d’être émouvant, drôle et visuellement fou. Immanquable.

  • Une œuvre complète, qui innove et s'amuse en sortant des codes classiques du film d'action

  • Porté par une Michelle Yeoh virtuose et un casting impliqué (de la légendaire Jamie Lee Curtis à Ke Huy Quan, ancien des Goonies , qu’on redécouvre ici), Everything Everywhere All at Once vaut bel et bien l’attente. Une folie à ne pas rater.

  • Au final, on rit beaucoup, on est bluffé par une telle créativité, et on est ému par les conséquences de ce voyage virtuel pour cette mère de famille, qui pourraient tous nous concerner.

  • L’entreprise de série B en roue libre des Daniels fait l’expérience monstre d’un ciné-Babel-Bagel, dans la greffe frankensteinienne exultante de Bollywood et des animes japonais, de la culture geek, du cinéma de kung-fu, du non-sens et du clip, du film d’auteur hongkongais, du jeu vidéo et des réalités virtuelles. Mais la force démesurée de Everything Everywhere… est de rappeler cela : que le monde a désespérément besoin d’une comédie à sa mesure

  • Avec Everything Everywhere All At Once, où les idées les plus indéfendables se succèdent à un rythme effréné afin de décupler la puissance émotionnelle de l'expérience, les "Daniels" ne se contentent pas d'un film-somme : ils créent, devant nos yeux ébahis et humides, le film-multiplication.

  • Ces aventures un tantinet foutraques ne laissent pas une seconde de répit au spectateur en métamorphosant son héroïne en patronne de laverie, en danseuse, en star de cinéma ou en cuisinière mais surtout en cheffe d’une famille au bord de l’implosion.

  • Sous l'influence des Wachowski, une exploration du multivers dont la générosité et la folie sont à la fois les immenses qualités et les talons d'Achille.

  • Everything Everywhere All at Once réussit l’exploit d’être un pur chaos organisé, un bijou d’orfèvrerie tourné vers le n'importe quoi pour pleinement embrasser son délire cosmique… et revenir à la simple échelle de ses touchants personnages. Brillant.

  • Éclatant, ébouriffant, tout sauf ordinaire.

  • Le film constitue un terrain de jeu cinématographique, s’autorise une pure scène d’action à la Bruce Lee, bifurque dans le grand drame hollywoodien, embraye sur de l’expérimental et du muet… Pop et déjanté.

  • Ce serait la porte ouverte au grand n’importe quoi si les Daniels n’adossaient leur ambition épique digne de « Matrix », leur folie « montypythonesque », leur approche bricolo-surréaliste à la Michel Gondry et leur dextérité inouïe au parcours émotionnel d’Evelyn, interprétée par l’époustouflante Michelle Yeoh (...).

  • Au final, Everything… s’adresse à un public 2.0 gavé d’informations dans un monde en plein chaos, mais s’attache à brosser, grâce à la puissance du cinéma, le portrait intime et émouvant d’une femme en quête de réconciliation.

  • Après le loufoque Swiss Army Man (2016), avec Paul Dano et Daniel Radcliffe, les réalisateurs reviennent avec Everything Everywhere All at Once, un long-métrage aussi farfelu que fantastique, à la croisée de tous les chemins narratifs.

  • Dans l’esprit de Matrix, l’ovni foisonnant séduit par son imagination débridée, de quoi oublier quelques longueurs. Et quelle joie de revoir Michelle Yeoh pratiquer les arts martiaux !

  • Avec son scénario farfelu, avec ses digressions permanentes et ses séquences loufoques parfois spectaculaires, la nouvelle création des Daniels relève presque de l’expérience cinématographique. Un OVNI, déconcertant et hilarant, mais aussi généreux.

  • Un film plein comme un oeuf, gros foutoir à l’échelle cosmique mené tambour battant, et dont la grande réussite tient à l’exploration de l’extraordinairement grand - le multivers tout entier - pour régler une affaire a priori infiniment petite - la crise existentielle d’une mère de famille d’origine étrangère, engoncée dans sa vie.

  • Un scénario déjanté, des codes déboussolés. Ou quand un "petit" film sans limites devient centrifugeuse à sensations...

  • Foutraque, halluciné et fantasque, ce film américain d’action réinvente le genre avec brio.

  • Everything Everywhere, All at once met tout le cinéma américain dans un mixeur, pour en sortir un milk-shake aussi riche qu’absurde.

Générique

  • Réalisateurs

    Daniel Kwan et Daniel Scheinert

  • Scénaristes

    Daniel Kwan et Daniel Scheinert

  • Durée

    2h19

  • Pays

    Etats-Unis

  • Date de sortie

    31 aoû 2022

  • Distributeur

    Pathé Live


Acteurs et actrices

  • Michelle Yeoh → Evelyn Wang

    Stephanie Hsu  → Joy Wang / Jobu Tupaki

    Ke Huy Quan → Waymond Wang

    James Hong  → Gong Gong

    Jamie Lee Curtis  → Deirdre Beaubeirdre

    Tallie Medel  → Becky Sregor

    Jenny Slate  → Debbie the Dog Mom

    Harry Shum Jr.  → Chad

    Biff Wiff  → Rick


Filmographie