Los reyes del mundo

Une bouleversante odyssée sociale au cœur de la Colombie.


Le jeune Rá vit avec ses amis Culebro, Sere, Winny et Nano dans les rues de Medellin. Leur espoir renaît lorsque le gouvernement promet à Rá le droit d’acquérir un terrain duquel sa famille avait été chassée, comme des milliers d’autres Colombiens, par les paramilitaires. La bande de copains se met donc sur la route périlleuse qui mène dans l’arrière-pays. Un voyage palpitant entre aventure et délire commence...
Après Matar a Jesús, Laura Mora nous livre un conte désenchanté, un voyage vers une terre promise qui ne cesse de se dérober. Si Los reyes del mundo emprunte par moments au fantastique, il est aussi profondément ancré dans la réalité d'un pays et de son histoire, de ses déchirures et de ses injustices. Alternant tendresse et noirceur, Laura Mora dresse un portrait attachant, poétique et émouvant des ces jeunes qui réclament, tout simplement, le droit de vivre.

Bande-annonce

Presse

  • Le film est tout en décrochages, d'un tableau aventureux à l'autre, et sa construction est vivante, jamais posée sur des rails.

  • Plus qu’un film, c’est un conte halluciné, aussi cruel et douloureux qu'infiniment beau.

Générique

  • Réalisatrice

    Laura Maura

  • Scénaristes

    Laura Maura et Maria Camila Arias

  • Durée

    1h51

  • Pays

    ColombieNorvègeLuxembourgMexiqueFrance

  • Date de sortie

    29 mars 2023

  • Distributeur

    Rezo Films


Acteurs et actrices

  • Carlos Andrés Castañeda → Rá

    Davison Florez  → Sere

    Brahian Acevedo → Nano

    Cristian Campaña  → Winny

    Cristian David Duque  → Culebro

    Jacqueline Duque  → Graciela

    Luis Eduardo Benjumea  → Vayu

    Violeta Zabala  → La Negro


Filmographie

Pour aller plus loin

Note d'intention de la réalisatrice

Le cinéma me permet d'essayer d'établir un dialogue réfl exif et poétique avec le monde. Grâce au langage cinématographique, j'ai trouvé le moyen de sonder les émotions et les contradictions humaines, d'interroger ce qui m'inquiète et m'émeut...

Entretien avec Laura Mora, réalisatrice

Vous avez choisi de tourner dans la région du Bajo Cauca, réputée dangereuse ? Pourquoi ce choix ? 

Je ne sais pas combien de personnes m'ont dit que je ne pourrais pas tourner à Bajo Cauca, mais je n'ai jamais abandonné. C'était peut-être le premier acte politique de ce film. Prouver qu'il ne devrait pas y avoir de territoires interdits, qu'il ne devrait pas être impossible à quiconque de connaître la beauté, c'est aussi un acte de résistance. Et confi rmant que d’une certaine manière, le pouvoir des violents réside aussi dans leur construction de la rumeur même de la violence, en créant tellement de peur qu’elle empêche le contact avec le territoire.

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