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Normale

Une formule m’est venue d’emblée pour définir la tonalité voulue : «une goutte de Miyazaki dans les frères Dardenne » - Olivier Babinet


Lucie a 15 ans et une imagination débordante. Elle vit seule avec William, son père, qui, sous ses abords d’adolescent attardé, lutte contre la sclérose en plaques. Entre le collège, un petit boulot et la charge du quotidien, Lucie gère tant bien que mal, et s’échappe dans l’écriture d’un roman autobiographique fantasque, qui navigue entre rêve et réalité… L’annonce de la visite d’une assistante sociale va bousculer cet équilibre précaire. Lucie et son père vont devoir redoubler d’inventivité pour donner l’illusion d’une vie normale.

Bande-annonce

Presse

  • Loin de se complaire dans le pathos ou de manipuler l’humour décalé, Olivier Babinet (SwaggerPoisson-sexe) avec ses ruptures de ton propose un cinéma intègre où le visuel et l’émotionnel font jeu commun avec tact et singularité. 

  • Un teen movie au grand coeur, artisanal et imparfait, mais débordant d'émotions et de belles idées.

  • Olivier Babinet signe son film de fiction le plus grand public sans se trahir avec cette adaptation d’une pièce de théâtre (Le monstre du couloir, de David Greig) qui tient à la fois du teen movie et de la chronique sociale. Tout en en gardant les codes, il échappe à la « normalité » par son inventivité, son onirisme, ses audaces formelles poétisant un réel parfois cruel sans pour autant le dépouiller de son âpreté. 

  • Olivier Babinet excelle à filmer sa jeune actrice et à capter les nuances de son jeu.

  • Le quatrième long-métrage d'Olivier Babinet se joue du misérabilisme en misant sur l'humour.

  • Plus poétique que politique, Normale évite le misérabilisme, offre à Benoît Poelvoorde, l'un de ses plus beaux rôles, et révèle une jeune actrice, Justine Lacroix, à qui l'on prédit une grande carrière.

  • Sur le papier, le récit paraît bien sombre. La belle idée d'Olivier Babinet, c’est de raconter cette histoire du point de vue fantasque, pop, singulier de Lucia, adolescente à l’imaginaire débridé. Résultat ? Un film tendre et poignant.

  • Un film rempli d'une jolie folie et de beaucoup de lumière.

  • Une proposition de cinéma magnifique qu’on accepte avec émotion.

  • Du monde d’enfants et de grands enfants de ses trois premiers films (Robert Mitchum est mort, Swagger et Poissonsexe), Olivier Babinet parvient à tirer une intensité dramatique d’une ampleur et d’un équilibre inédits [...].

  • Sous ces airs de teen-movie anachronique, naviguant entre fable plein de fraicheur et drame intimiste, Normale parvient à réconcilier brillamment et en toute modestie, des cinémas plutôt opposés, l’un tenant de l’imaginaire et l’autre du réel.

  • Il y a de la légèreté, de la tendresse, de la drôlerie dans cette adaptation.

  • Tout cela brillamment réalisé dans un style narratif dépouillé.

  • Interprété par les excellents Justine Lacroix et Benoît Poelvoorde, le duo père-fille est formidable de charisme et de justesse.

  • Sensible et idéalement modeste, un drame familial mâtiné de “teen movie” dans lequel brille Benoît Poelvoorde.

  • Le duo père-fille fonctionne parfaitement, avec une mention spéciale à Benoît Poelvoorde dans un de ses meilleurs rôle. Touchant.

Générique

  • Réalisateur

    Olivier Babinet

  • Scénaristes

    Olivier Babinet, Juliette Sales et Fabien Suarez D'après la pièce Le Monstre du couloir (Monster in the Hall) de David Greig

  • Durée

    1h27

  • Pays

    France, Belgique

  • Date de sortie

    5 avril 2023

  • Distributeur

    Haut et Court


Acteurs et actrices

  • Justine Lacroix → Lucie

    Benoît Poelvoorde  → William

    Sofian Khammes 

    Pablo Pauly  

    Steve Tientcheu


Filmographie

Pour aller plus loin

Entretien avec Olivier Babinet, réalisateur

Tout film sur des adolescents pose un dilemme à son auteur : vaut-il mieux s’inspirer de sa propre jeunesse ou de l’adolescence d’aujourd’hui?

La question s’est posée en effet, et en fin de compte, on a construit le film en la laissant volontairement ouverte : dans quelle époque exacte se situe Normale ? De quelle adolescence s’agit-il ? D’un côté, j’avais envie de puiser dans mes propres souvenirs : Lucie, c’est moi à bien des égards, avec les doutes, les complexes, les fantasmes et les frustrations amoureuses qu’on a tous connus à cet âge-là. De l’autre, quand je travaille avec des acteurs adolescents, j’aime composer avec ce qu’ils sont « au présent », dans leurs propres vies, même si c’est très loin de ce que j’ai connu. Je me suis donc plu à refuser de trancher, et cette hésitation sur la temporalité a fini par donner son identité au film : il se passe dans une réalité qui n’en est pas tout à fait une. On est évidemment en France, mais… c’est une sorte de France qui voudrait se fuir elle-même !...