A mon seul désir
"Le film joue donc sans cesse entre conte et réalité, pour s’interroger sur notre rapport au désir, que l’on cherche à le susciter ou qu’il nous submerge. " - Lucie Borleteau
Bande-annonce






Presse
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Cette fable amoureuse parle de libération du corps et d’exploration du désir avec une sensualité qui affiche une certaine audace et séduit. Prises dans la tempête de leurs sentiments, les piquantes Louise Chevillotte et Zita Hanrot n’y sont pas pour rien.
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Lucie Borleteau signe un conte romantique qui donne à voir, avec une énergie communicative et une audacieuse impudeur, l’initiation d’une jeune femme au dévoilement de son corps et de ses sentiments.
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Portrait de troupe, éloge de la sororité, tentative de redéfinition des rapports homme / femme, drame érotique, comédie libertine... Le nouveau film de Lucie Borleteau est un peu tout ça. Mais il est surtout réjouissant d’intelligence, de liberté et de vitalité.
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Dans "À mon seul désir", Lucie Borleteau compose une ode à la liberté érotique, sexuelle et amoureuse.
Générique
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Réalisatrice
Lucie Borleteau
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Scénaristes
Lucie Borleteau et Clara Bourreau
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Durée
1h57
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Pays
France
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Date de sortie
5 avril 2023
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Distributeur
Pyramide Distribution
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Interdit - 12 ans
Acteurs et actrices
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Zita Hanrot → Mia
Louise Chevillotte → Aurore
Laure Giappiconi → Eoldy
Pedro Casablanc → Pablo
Sieme Miladi → Savannah
Yuliya Abiss → Sati
Céline Fuhrer → Vergine
Sipan Mouradian → Afflelou
Thimotée Robart → Benjamin
Melvil Poupaud
Laurent Levesque
Filmographie
Pour aller plus loin

Entretien avec Lucie Borleteau, réalisatrice
Votre récit débute comme un conte envoûtant, puis instaure une distanciation par un regard caméra. Un peu à la manière d’une séance d’hypnose.
Le scénario débute par l’adresse à la caméra d’Elody, qui est aussi un clin d’œil à la théâtralité. Le côté baroque du film me permettait de tout oser. L’idée que les femmes puissent avoir envie de mettre leur corps en représentation m’a toujours fascinée. Dans l’art en général, et le cinéma en particulier, le corps féminin a abondamment été utilisé comme élément d’envoûtement, comme produit d’appel, avec des variantes selon les époques. En tant que personnage, la strip-teaseuse est souvent présentée comme une victime, ou comme une ensorceleuse. Pour ma part, je souhaitais faire ressentir au spectateur ce que peut éprouver une jeune femme qui se lance dans le strip-tease. Car pour beaucoup - moi incluse -, cela reste un fantasme. Le film joue donc sans cesse entre conte et réalité, pour s’interroger sur notre rapport au désir, que l’on cherche à le susciter ou qu’il nous submerge...

Entretien avec Zita Hanrot, actrice
Quelle fut votre réaction à la lecture du scénario d’à mon seul désir ?
Jamais un scénario ne m’a intriguée à ce point. J’ai mis du temps à entrer dans cette histoire, car j’avais le sentiment que s’y nichait quelque chose de caché et de mystérieux. Plus je la reprenais, plus j’y plongeais profondément et plus j’étais captivée. Il m’a fallu l’effeuiller, tourner autour de son secret. Jusqu’à ce que tout m’apparaisse fluide et organique. Ce corps-à-corps avec ce texte fut une étape passionnante.

Entretien avec Louise Chevillotte, actrice
Qu’a provoqué en vous la lecture du scénario d’à mon seul désir ?
J’ai été bouleversée par cette histoire, ses personnages, et j’ai instantanément eu envie de les défendre. Il m’a semblé que c’était une magnifique ode aux femmes, un film profondément féministe. Ce scénario décrivait des féminités complexes et joyeuses, qui m’ont beaucoup touchée. On en a tellement besoin !