Un thriller ensorcelant brillamment mis en scène dans une ambiance nocturne.
Bande-annonce
Presse
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Goutte d'or trouve un ton très particulier, où l'étrangeté s'invite dans une réalité presque documentaire.
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L’avancée de cette immersion est sinueuse et rêche, mais la sensation est passionnante et entêtante.
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Déroutant le spectateur, Cogitore (Ni le ciel ni la terre, Les Indes galantes) brouille les pistes et offre à l’excellent Karim Leklou un rôle complexe entre fascination, antipathie et compassion.
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Un excellent thriller social, nocturne et urbain, mis en scène avec brio.
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Ce polar urbain mystérieux est une réussite.
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Une expérience d'une rare intensité.
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Ancrant son intrigue dans ce quartier populaire qu’il connaît bien, il en saisit l’énergie bouillonnante avec une bienveillance qui n’élude pas la violence. Porté par un Karim Leklou habité, son récit souvent nocturne mais lumineux mêle vérisme et étrangeté pour rendre au réel sa part de mystère.
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L'exploration fièvreuse et onirique d'un quartier parisien sous tension. Karim Leklou est excellent.
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Faire surgir le fantastique, la douceur, le sacré dans un univers d'arnaque et de violence, c'est ce que réussit Clément Cogitore à travers cette envoûtante histoire de voyous.
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Karim Leklou atteint ici quelque chose qui est de l'ordre de l'épiphanie actorale.
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Comme dans Braguino, (…) Clément Cogitore guette au cœur du réel les traces d’un monde fabuleux qui le sous-tendrait. Si la réalité la plus concrète se teinte ici de fantastique, ce n’est pas par l’adjonction de quelque effet, mais plutôt parce qu’elle a perdu son évidence.
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Tendu par la trame policière, le film, d’abord réaliste, presque documentaire, s’enfonce dans une étrangeté mystique à mesure que le mage sans scrupule vacille au contact des mineurs isolés.
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Un véritable polar urbain dans lequel un chantier sert de charnière entre deux mondes.
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Un film mystique et troublant, une œuvre comme un trou noir, la plus sombre des nuits d’où peut, peut-être, émerger la beauté.
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Artiste multicarte (danse, opéra, vidéaste), cinéaste à part (« Ni le ciel ni la terre »), Clément Cogitore bâtit une œuvre forte, hors des sentiers battus.
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Porté par un Karim Leklou habité, son récit souvent nocturne mais lumineux mêle vérisme et étrangeté pour rendre au réel sa part de mystère. Là réside la beauté d’un cinéma à la fois double et cohérent sondant subtilement notre rapport aux croyances.
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Totalement habité, tour à tour doux et inquiétant, Karim Leklou apporte une grande profondeur à ce drame urbain.
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On pense à Pasolini, Visconti et les cinéastes du nouveau réalisme italien qui ont filmé Rome en mutation.
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A travers les aventures, l'artiste metteur en scène, stylise le Paris d'aujourd'hui dans un film noir aux frontières du fantastique. Etonnant.
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Tout en cueillant la réalité du terrain dans une démarche proche de celle du documentariste, Cogitore orchestre la mise en place de toute une cartographie de signes et de croyances.
Générique
Acteurs et actrices
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Karim Leklou → Ramsès
Jawad Outoui → Hachara
Elyes Dkhissi → Fares
Yilin Yang → Grace
Djibril Bouhadi → Frikket
Malik Zidi → Michaël
Ahmed Benaïssa → Younes
Elsa Wolliaston → Céleste
Farida Ouchani → Capitaine Berthier
Loubna Abidar → La mère de Farel et Frikket
Florence Huige → Médium
Filmographie
Pour aller plus loin
Entretien avec Clément Cogitore, réalisateur
Quel est le point de départ de Goutte d’or ?
D’abord de l’envie de m’éloigner un peu des grands espaces que j’ai aimé filmer dans Ni le ciel ni la terre ou dans Braguino et de me confronter à l’espace urbain, en bas de chez moi. J’ai longtemps habité dans les quartiers Barbès / la Goutte d’Or. Le film est nourri de ma connaissance et de mon amour pour ce quartier, de la manière dont il fait partie de ma vie. On a tourné de Barbès jusqu’à la plaine St Denis, sur cet axe qui passe par la Porte de la Chapelle et où l’on observe un mouvement assez monstrueux de la ville qui chasse les classes populaires et moyennes comme un rouleau compresseur. Avec en marge, les chantiers et les arrière-cours...
