Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.
Quand Rose arrive en France, elle emménage en banlieue parisienne avec ses deux fils, Jean et Ernest.
Construction et déconstruction d’une famille, de la fin des années 80 jusqu’à nos jours.
Léonor Serraille (Jeune femme, Caméra d’Or 2017) signe avec Un petit frère un deuxième film d’une extrême sensibilité. C’est le portrait d’une femme qui arrive de Côte d’Ivoire avec deux de ses fils. Le mari n’est plus là. Le film avec intelligence va suivre les itinéraires de ce trio. Pour chacun, rien n’est lisse, on a des désirs, on s’aime, on souffre, on essaye de construire sa vie dans une société française qui ne rejette pas mais qui étiquette. Un petit frère n’est pas la « success story » d’une mère battante mais simplement la chronique d’une famille d’immigrés, une vraie famille au parcours cabossé qui nous touche profondément. Le film est porté par des acteurs remarquables de justesse et en premier lieu, Annabelle Langronne qui interprète la mère. Un petit frère, en sélection officielle à Cannes 2022, a été présenté le dernier jour du festival, une place très difficile mais comme on dit : « The last but not the least ».
Après Jeune femme, Léonor Serraille se lance dans un cinéma plus classique mais touchant, qui invite à porter un nouveau regard sur les migrants.
Un film de personnages, loin du banal film à sujet.
5 ans après sa Caméra d'or pour Jeune Fille, la réalisatrice propose le beau portrait d'une femme immigrée et de ses deux enfants qui séduit par sa dimension romanesque.
Un très beau film qui séduit autant qu’il émeut.
Léonor Serraille monte son niveau avec un second long d’une très grande finesse.
Un beau film où l'énergie, l'humour et la mélancolie sont indissociables.
Le film touche par son humanité et son exaltation de l’émancipation individuelle.
Rare, documenté au-delà des clichés, un très beau roman de l'identité et de l'intégration.
Cet ample film, subtilement construit sur un quart de siècle, est une réussite où éclate le talent d'Annabelle Lengronne.
Un petit frère s'inscrit, par son exaltation de la liberté et de l'émancipation individuelles, par son son regard à la fois pénétrant et humaniste, dans un belle tradition de la représentaion de l'immigration en France.
Un grand film sur la beauté de la fierté et une fresque romanesque sur une femme éprise de liberté.
Léonor Serraille
Léonor Serraille
1h56
France
1er février 2023
Diaphana
Annabelle Lengronne → Rose
Stéphane Bak → Jean 19 ans
Kenzo Sambin → Ernest 13 ans
Ahmed Sylla → Ernest adulte
Sidy Fofana → Jean 10 ans
Milan Doucansi → Ernest 5 ans
Audrey Kouakou → Eugénie
Etienne Minoungou → Félicien
Jean-Christophe Folly → Jules César
Laetitia Dosch → Anna
Thibaut Evrard → Thierry
Comment est née l’idée de Un Petit frère ?
Je crois que le film est né d’un manque, et d’un étonnement de ne pas voir cette histoire-là portée au cinéma, alors qu’elle faisait autant partie de mon pays, de ma vie. Ce projet de « roman de famille » est également lié à un besoin que j’avais de raconter une partie de leur histoire à mes enfants, ou du moins une interprétation de cette histoire...
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