Passez du rire aux larmes avec La famille Asada, la comédie qui a bouleversé le Japon.
Bien que dans sa seconde partie, La famille Asada prenne une couleur plus dramatique, le film ne se défait jamais de sa grande douceur.
Au fil de ce récit tantôt feel good, tantôt émouvant, qui peut parfois flirter avec le burlesque comme avec le mélo, se pose aussi, sans prétention, la question de l’authenticité. Un vrai bijou d’émotions et de bonne humeur !
Une chronique qui touche en plein cœur par sa profondeur et son humanité, avec l’une des meilleures fins de l’année.
Plutôt que d'en tirer un drame, le réalisateur opte pour un tableau lumineux, qui montre avec humour les tensions au sein de la famille.
Ryôta Nakano
Tomoe Kanno et Ryôta Nakano
2h07
浅田家! (Asada-ke !)
Japon
25 janvier 2023
Art House
Kazunari Ninomiya → Masashi Asada
Haru Kuroki → Wakana
Satoshi Tsumabuki → Yukihiro Asada
Jun Fubuki → Junko Asada
Mitsuru Hirata → Akira Asada
Masaki Suda → Ono
Tsubasa Nakagawa → Yukihiro Asada jeune
Makiko Watanabe
Yukiya Kitamura
Nobue Iketani
Maho Nonami
Yuira Gotô
1er film
La Famille Asada est inspiré d’une histoire vraie : celle du photographe japonais Masashi Asada. Plus exactement, il est inspiré de deux livres de photographies dont les thèmes respectifs pourraient être ainsi résumés : la nature des liens qui tissent une famille, et le pouvoir inégalé de la photographie.
Le premier album dont il est question rassemble des photos de famille. Et pas n’importe laquelle : celle du photographe lui-même, qui s’est amusé à mettre en scène sa propre famille. Dans ces photographies qui transpirent la joie d’être ensemble, lui-même, son frère et leurs parents sont tantôt grimés en pompiers, membres d’un groupe de rock, employés d’un restaurant de ramen... Autant de vies qu’ils auraient pu, ou aimé avoir.
Au départ, c'est mon producteur, Shinji Ogawa, qui m'a fait découvrir l'album de photos Asadake! Dès les premières pages, j'ai éclaté de rire et en même temps cela m'a fait chaud au cœur. Pour faire ces photos uniques en leur genre, il avait forcément fallu une confiance aveugle et une coopération totale de la famille du photographe, et je me suis dit que cela cachait sûrement une belle histoire familiale. Pour moi qui ai toujours réalisé des films autour de la famille, je dois avouer que ces photos ont eu un effet irrésistible sur moi dès la première vision...
Vous semblez vous être beaucoup investi dans le projet du film. Était-ce quelque chose d’important pour vous ?
Le réalisateur, Ryôta Nakano, m'a écouté plusieurs fois raconter mon histoire et il est allé rencontrer beaucoup de gens qui sont impliqués. Je pense que le fait d'avoir recueilli ces témoignages lui-même lui a permis de développer tout l'univers du film. Il a même invité les acteurs à rencontrer ma famille. Ils se sont rendus à Tsu, où se trouve la maison de mes parents, et ont partagé un repas. Cette rencontre a été très bénéfique. C’est comme si l’énergie de ma famille leur avait été transmise....
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