Une fresque passionnante sur le maître de la peinture italienne
Michele Placido réalise une méga production sur le grand peintre du XVIIe siècle en cherchant la vérité et en mettant au premier plan l’humanité misérable où dans laquelle il puisait son inspiration.
Michele Placido
Sandro Petraglia, Michele Placido et Fidel Signorile
1h58
Italie, France
L'Ombra di Caravaggio
28 décembre 2022
Le Pacte
Riccardo Scamarcio → Caravaggio
Micaela Ramazzotti → Lena Antonietti
Louis Garrel → Ombra
Isabelle Huppert → Costanza Sforza Colonna
Michele Placido → Cardinal Del Monte
Vinicio Marchioni → Giovanni Baglione
Lolita Chammah → Anna
Alessandro Haber → Battista
Moni Ovadia → Filippo Neri
Lorenzo Lavia → Orazio Gentileschi
Brenno Placido → Ranuccio
La première idée du film remonte à 1968, lorsque, récemment arrivé à Rome, je passais mes après-midi Piazza Campo de’ Fiori avec mes collègues du Conservatoire. L’histoire de la ville, le souvenir de Giordano Bruno, un moine dominicain et philosophe qui fut exécuté sur cette place, ont suscité des discussions sur ce dernier et son époque, et ont fait rêver à des projets futurs ayant pour cadre cette période historique et cette ville-monde dans laquelle coexistaient la papauté, la noblesse et les misérables, où Caravage cherchait sa place...
L’un des principaux défis du film a été de reconstituer l’époque conformément à la vision du réalisateur. Il s’agissait de subvertir l’imagerie courante des films se déroulant à la fin du XVIe siècle afin de réaliser un film authentique, sale, loin de la tentation d’une reconstitution léchée. La fascination pour l’histoire de Caravage découle autant de sa relation trouble avec les êtres humains que de son errance quasi incessante d’un lieu à l’autre. Les lieux ont donc été traités comme des personnages à part entière et non comme une simple toile de fond du récit. Le spectateur est ainsi promené de somptueux et gigantesques palais appartenant à la noblesse ou à l’Église en tavernes populaires et chemins de campagne, via les édifices devenus des monuments publics au fil des siècles, pour une immersion quasi sensorielle dans l’époque et l’atmosphère du récit..
MICHELANGELO MERISI, DIT LE CARAVAGE (RICCARDO SCAMARCIO)
Artiste brillant et novateur, désireux de briser tous les canons de l’art de son époque, d’humaniser la religion et de dépeindre la réalité nue de l’existence. Il est à l’aise au milieu d’une humanité turbulente de criminels, de mendiants et de prostituées. Débraillé, souillé par les marques de son métier, toujours avec une épée prêt à se battre, il s’attirera la haine d’ennemis puissants et sera l’artisan de son propre destin tragique...
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