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Page 3 sur 8: La belle et la bête

 

labelleet afficheLA BELLE ET LA BETE

Jean COCTEAU

Cycle 2 – Tr. 1 - Fantastique– 1946 - 1h36 – France

Il était une fois un marchand ruiné qui vivait avec ses trois filles, Félicie, Adélaïde et Belle, et son fils, Ludovic. Une nuit, alors qu’il s’est égaré en forêt, le marchand se retrouve dans un mystérieux château. Il est surpris par la Bête, le propriétaire du domaine à l’apparence mi-homme mi-bête, cueillant une rose pour l’offrir à Belle. Le châtelain condamne alors le marchand à mort, à moins qu’une de ses filles consente à mourir à sa place. Afin de sauver son père, Belle part vivre au château de la Bête.

La Belle et la Bête est tout simplement un film merveilleux. Merveilleux au sens « fantastique » du terme, avec tous les éléments magiques qu’il comporte et que l’on peut attendre d’un conte. Mais merveilleux surtout dans la façon de raconter cette histoire, adaptée du très célèbre conte de Mme Leprince de Beaumont, et de créer de la magie avec du réel, sans aucun effets spéciaux, juste de simples trucages réalisés au tournage. La Belle et la Bête est sans aucun doute un film de poète, écrit à l’encre de la lumière. Cette poésie visuelle, on la doit notamment au grand Henri Alekan, alors au sommet de son art, et à sa maîtrise absolue du clair-obscur, ainsi qu’aux nombreuses références picturales (Johannes Vermeer, Rembrandt, Gustave Doré...) qui créent un univers tantôt réaliste, tantôt fantastique. Quelques bonnes raisons de voir le film : la poésie visuelle – les trucages fantastiques réalisés directement au tournage et le maquillage impressionnant de la bête – les décors et les costumes – le subtile mélange de merveilleux, de mystérieux, d’étrange, d’onirisme et de réalisme.

Prix LOUIS DELLUC 1946

NANOUK

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Un conte peut en cacher un autre
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