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Venez découvrir en avant-première le nouveau film de la réalisatrice de Papicha

jeudi 16 février à 20h15 au Caméo St Sébastien en présence de Mounia Meddour, réalisatrice, en partenariat avec Diwan en Lorraine


Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés…


A propos de Mounia Meddour, réalisatrice

Après des études de journalisme à la faculté d’Alger, Mounia Meddour obtient une maîtrise en information et communication à Paris 8.

En 2000 elle se forme au cinéma à La Fémis et à la production au Centre Européen de Formation à la Production de Films. Elle réalise plusieurs documentaires : TIKDJA, LA CARAVANE DES SCIENCES, PARTICULES ÉLÉMENTAIRES, LA CUISINE EN HÉRITAGE. Son documentaire CINEMA ALGÉRIEN UN NOUVEAU SOUFFLE s’intéresse aux jeunes réalisateurs de sa génération qui ont vécu la « décennie noire». Son court métrage EDWIGE a été sélectionné dans de nombreux festivals internationaux et a remporté de nombreux prix. 

Son premier long métrage PAPICHA réalisé en 2019 obtient le prix Sopadin du meilleur scénario, est ensuite sélectionné à Un Certain Regard et représentera l’Algérie aux Oscar dans la catégorie Meilleur film en langue étrangère. 

PAPICHA remporte le César du meilleur premier film ainsi que le César de l’Espoir féminin attribué à Lyna Khoudri. Mounia Meddour a été membre du comité de lecture du CNC de 2020 à 2021 et fait actuellement partie du comité de l’Avance sur recettes. 

Elle s’est vue remettre la médaille de Chevalier de l’Ordre des Arts et des Lettres par Roselyne Bachelot, Ministre de la Culture. 

En 2023, elle réalise son second long métrage, HOURIA.


Entretien avec Mounia Meddour, réalisatrice

Comment est née l’histoire de HOURIA ?

Au départ, il y a eu l’envie de continuer à explorer la société algérienne actuelle avec ses problématiques actuelles et ses richesses humaines et linguistiques. Avec HOURIA, je me replonge dans l’histoire algérienne actuelle pour raconter l’histoire d’une jeune danseuse qui va se métamorphoser à la suite d’un accident. Venant du documentaire, j’aime puiser au fond de moi des souvenirs et des expériences pour les retranscrire en fiction au cinéma. À la suite d’un accident, double fracture de la cheville, j’ai vécu une longue rééducation qui m’a immobilisée pendant quelque temps. J’avais envie de raconter l’isolement, la solitude et le handicap. Mais surtout la reconstruction. Houria va finalement devenir encore plus forte après cette renaissance. Elle va devenir ellemême. C’est ainsi que j’ai imaginé le personnage de Houria, une héroïne grandiose par son endurance, à l’image de cette Algérie, blessée mais toujours debout.


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