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La fièvre au corps


Alger. Houria est une jeune et talentueuse danseuse. Femme de ménage le jour, elle participe à des paris clandestins la nuit. Mais un soir où elle a gagné gros, elle est violemment agressée par Ali et se retrouve à l’hôpital. Ses rêves de carrière de ballerine s’envolent. Elle doit alors accepter et aimer son nouveau corps. Entourée d’une communauté de femmes, Houria va retrouver un sens à sa vie en inscrivant la danse dans la reconstruction et sublimation des corps blessés… 

Bande-annonce

Presse

  • Après Papicha, Mounia Meddour signe un nouveau film sur l'Algérie. Lyna Khoudri y est sobre et étincelante.

  • Au travers d’une histoire très sombre, illuminée par la beauté de son actrice et par la légèreté de ses mouvements retrouvés, le film parvient à susciter l’émotion.

  • Ce drame confirme le caractère cinégénique d'un pays et le talent d'une actrice désormais établie.

  • Une traversée solaire et tragique portée par de belles actrices.

  • Aussi fort que Papicha.

  • La sororité est capitale dans ce récit puissant montrant comment un groupe de femmes se soutient pour échapper à des destins difficiles avec autant d’énergie que de créativité.

  • Lyna Khoudri danse avec grâce, subtilité, intensité.

  • La danse est l'art essentiel à travers lequel s'exprime avec force l'aspiration à la liberté. Lyna Khoudri danse avec grâce, subtilité, intensité.

  • Très dur et très doux, réaliste et poétique, « Houria » ne livre pas seulement un portrait de femme mais d’une génération qui essaie d’avancer dans une société qui les veut invisibles et soumises. Lumineux.

  • M. Meddour narre les blessures de l’Algérie à travers le corps dansant de L. Khoudri, dont l'interprétation silencieuse est l’une des plus touchantes à ce jour.

  • On ne saurait trop insister sur la capacité de Mounia Meddour à mettre ses personnages en mouvement, à organiser leurs déplacements jusqu’à dessiner une chorégraphie où l'intime, l’élémentaire et le social se mêlent.

  • Le dilemme de l’exil, l’insupportable amnistie qui a suivi la « décennie noire » (1991-2002), « Houria » embrasse la réalité algérienne dans une large complexité, mais toujours avec générosité.

  • Khoudri retrouve une rare harmonie qui unifie tous les éléments du film – surtout quand celui-ci intègre la blessure permanente du pays à travers une série de personnages de femmes brisées par la guerre et le terrorisme. (...) Danseuse étoile et star du cinéma se mêlent dans un même et mystérieux talent : n’avoir besoin de rien pour faire briller ce qui les entoure.

  • Lyna Khoudri déploie à nouveau tout son talent d'actrice.

Générique

  • Réalisatrice

    Mounia Meddour

  • Scénariste

    Mounia Meddour

  • Durée

    1h38

  • Pays

    FranceBelgiqueAlgérie

  • Date de sortie

    15 mars 2023

  • Distributeur

    Le Pacte


Acteurs et actrices

  • Lyna Khoudri

    Rachida Brakni

    Salim Kissari → Lamine la classe

    Francis Nijim  → Ashraf

    Marwan Fares  → Ali

    Ali Damiche  → Ahmed

    Amira Hilda Douaouda


Filmographie

Pour aller plus loin

Entretien avec Mounia Beddour, réalisatrice

Comment est née l’histoire de HOURIA ?

Au départ, il y a eu l’envie de continuer à explorer la société algérienne actuelle avec ses problématiques actuelles et ses richesses humaines et linguistiques. Avec HOURIA, je me replonge dans l’histoire algérienne actuelle pour raconter l’histoire d’une jeune danseuse qui va se métamorphoser à la suite d’un accident. Venant du documentaire, j’aime puiser au fond de moi des souvenirs et des expériences pour les retranscrire en fiction au cinéma. À la suite d’un accident, double fracture de la cheville, j’ai vécu une longue rééducation qui m’a immobilisée pendant quelque temps. J’avais envie de raconter l’isolement, la solitude et le handicap. Mais surtout la reconstruction. Houria va finalement devenir encore plus forte après cette renaissance. Elle va devenir ellemême. C’est ainsi que j’ai imaginé le personnage de Houria, une héroïne grandiose par son endurance, à l’image de cette Algérie, blessée mais toujours debout.